PROBLÉMATIQUE DU TRANSPORT PAR BALEINIÈRE SUR LE FLEUVE CONGO : Etat des lieux de Kisangani à Isangi.
Abstract
La présente étude porte sur la problématique du transport par baleinière sur le fleuve Congo. Il est question de retracer l’état de lieux des baleinières navigant sur le fleuve Congo de Kisangani à Isangi. Il s’observe des naufrages et/ou noyades de ces baleinières qui déciment des vies humaines et détruisent des marchandises. Cette triste situation met les populations de la Province de la Tshopo en général, et du Territoire d’Isangi en particulier, dans la psychose et dans le deuil. La fabrication de ces engins est dû au manque de navigation sur ce tronçon, c’est ainsi que les populations elles-mêmes ont pris l’initiative de trouver solution immédiate des moyens de transport en vue d’évacuer leurs produits, les marchandises et faciliter aussi leurs déplacements car l’Etat congolais est démissionnaire. Ces initiatives locales de développement ont permis à l’Etat de générer les recettes au trésor public. La participation des communautés de base aux projets de développement constitue, aujourd’hui, un impératif pour tous les acteurs de développement. L’octroi du financement pour un projet de développement est conditionné par une place importante réservée à l’implication des communautés de base à toutes les phases projet. La place des communautés bénéficiaires des actions de développement dans tout le processus est plus que nécessaire. Elles doivent participer effectivement et suffisamment à la prise des décisions et doivent jouir d’une certaine marge d’autonomie lors de la prise de ces décisions. C’est pourquoi, les populations d’Isangi et ses environs n’ont pas attendue l’intervention gouvernementale ni encore tendre leurs mains ailleurs mais ils ont accréditer des stratégies pour fabriquer ces engins flottant sur le fleuve Congo en les baptisant au nom qui dérive d’un poisson baleine appelé communément « Baleinière », l’engin qui est intermédiaire entre le bateau et les pirogues qui transporte au maximum 600 à 1000 personnes avec les marchandises.
L’objectif poursuivi par cette étude est de comprendre les raisons qui poussent la population à monter sur les baleinières, les causes qui sont à la base des naufrages de ces engins, déterminer les conséquences et enfin proposer les pistes de solutions.
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